La plateforme de référence des métiers
et solutions aluminium du bâtiment, une initiative du SNFA

Façades, fenêtres, portes, garde-corps, cloisons, vérandas, pergolas
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La véranda est compatible RE2020



Considérées comme extension, les vérandas sont soumises à la RE2020 depuis le 1er janvier 2023. Un arrêté de décembre 2022 en fixe le cadre. Dans ce contexte, le SNFA, organisme représentatif des concepteurs, fabricants et installateurs de menuiseries extérieures en profilés aluminium, définit la véranda compatible RE2020.

Le 22 décembre 2022, paraissait un arrêté qui codifiait les performances énergétiques et environnementales des constructions de petite surface au regard de la RE2020. Résultat : depuis le 1er janvier 2023, la nouvelle réglementation s’applique à ces lieux qui incluent les extensions et, par conséquent, les vérandas. Le texte introduit trois classes de surface et cinq catégories d’extension et définit les dispositions de la RE2020 qui s’y appliquent. Schématiquement, c’est la surface de l’extension qui détermine son application mais sont concernées celles dont la surface de référence est comprise entre 50 et 150 m2 et inférieure à 30 % de la surface des locaux.

La véranda comme élément valorisant de l’habitation

Le SNFA a œuvré pour que ces dernières soient prises en compte dans la règlementation selon des critères correspondant réellement à ce type d’ouvrages : « Lorsque nous avons découvert le texte initial, nous nous sommes rendu compte que les vérandas étaient définies comme des espaces clos par la juxtaposition de fenêtres », se souvient Nicolas Loppin, délégué technique du SNFA. Ce qui ne correspondait pas à la définition donnée par la profession. Le SNFA s’est donc rapproché du ministère pour qu’il considère correctement ces ouvrages. « C’est un des points majeurs pour la feuille de route de la véranda : la positionner comme un élément valorisant au niveau thermique pour le bâtiment contre lequel elle est accolée. Le but étant de reconsidérer l’habitation dans son entièreté avec la véranda, et donc de montrer qu’elle contribue à la performance énergétique de la maison. »

En effet, les vérandas, telles que construites aujourd’hui, sont des ouvrages à haut niveau technique. « Nous nous sommes appuyés sur un certain nombre d’études de la profession pour les décrire, et travailler sur les exigences de performances et sur l’évolution des seuils dans les années à venir. Nous avons identifié une véranda type et en avons défini le Uvéranda pour 2023 et son évolution jusqu’en 2031. » Ainsi des calculs ont été effectués sur l’ensemble de l’ouvrage. « Nous avons aussi considéré qu’il y avait une séparation entre la véranda et la maison ! Résultat, nous sommes plus exigeants en termes de performance, puisque nous sommes sur un Uvéranda de 2,1. »

Véranda domotisée

De fait, les vérandas types, telles que décrites par le SNFA, répondent à toutes les exigences de la RE2020, celles du Bbio, du confort d’été et d’hiver. Elles sont performantes dans tous les cas : apports de chaleur gratuits et confort thermique, y compris en été puisqu’elles prennent en compte les éléments de toiture et la protection solaire : « les protections solaires sont systématiquement intégrées dans les projets de véranda », souligne Sandra Bertin déléguée générale du SNFA. Le SNFA préconise d’intégrer la motorisation des protections solaires et de prendre en compte les scénarii en fonction des zones climatiques. « Afin que nous soyons positionnés effectivement sur le niveau de performance des vérandas, et non pas sur celui des protections solaires. Il est préférable que l’utilisateur ne les manipule pas lui-même. En revanche, il faut lui mettre à disposition des scénarii d’utilisation programmés pour qu’elles soient utilisées lorsque nécessaire ».

Sur le volet carbone de la réglementation (Indice carbone construction), les vérandas ne sont pour le moment pas concernées. Ce qui n’empêche pas d’avoir une réflexion sur la baisse de l’impact carbone de ces ouvrages, et de la prendre en compte dans la feuille de route du SNFA.

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